Le Journal du Dimanche révèle ce jour la note salée de l’hôtel de la banlieue de Budapest annulé à la dernière minute par le staff de la France: pas moins de 170 000 euros.
En effet, arrivée en Hongrie pendant l’Euro, la France devait changer d’hôtel pour avoir un meilleur cadre de vie et d’entraînement.
Seulement le 13 juin, l’UEFA a fait savoir à la Fédération Française que le terrain d’entraînement attenant à cet hôtel était impraticable en raison de la prolifération d’un champignon.
« Cette décision s’imposait malheureusement à nous. Elle a dû être prise dans l’urgence », affirme la directrice générale de la fédération, Florence Hardouin, à propos de l’annulation. Avant de préciser auprès du JDD: « Les services de la FFF mènent des négociations avec l’hôtel depuis pour minorer le montant de la facture finale. »
Contraints et forcés, les Bleus ont donc prolongé leur séjour à l’hôtel Mariott, en plein centre-ville de Budapest, sans espaces verts ni même terrasses ou balcons pour s’aérer. Un contexte qui a pu peser dans les jambes et les têtes des joueurs français selon plusieurs observateurs.
A l’issue du tournoi, Noël Le Graët, le patron de la FFF, avait néanmoins balayé cette thèse.
« Arrêtons de parler d’hôtel ! On n’a pas perdu à cause de l’hôtel ! C’est le centre d’entraînement qui n’était vraiment pas bien, je veux bien le reconnaître. Mais si on en est à se dire que si on avait changé d’hôtel on n’aurait pas pris les deux derniers buts face à la Suisse… On a fait les trois premiers matches dans de bonnes conditions et le quatrième (le huitième de finale, ndlr), on l’a perdu parce que c’est le foot ! »