Après la dure élimination du Brésil en quart de finale par la Croatie, Neymar a envoyé des messages whatsapp à certains de ses coéquipiers pour les consoler.
Marquinhos ou Rodrygo sont jugés responsables au Brésil de l’élimination de la Seleçao en 1/4 de finale de la Coupe du monde. Mais Neymar leur apporte son soutien, en publiant des conversations privées. « J’ai décidé d’exposer ces messages (sans leur permission) pour montrer à quel point nous voulions ce titre et à quel point nous étions unis », explique l’attaquant du PSG.
« Ce sont quelques-uns des nombreux messages que j’ai échangés avec le groupe. Sentiment de grande tristesse, mais nous devons être plus forts pour avancer et je suis sûr qu’avec le soutien de tous les fans, nous reviendrons plus forts. Je suis brésilien avec une grande fierté, avec beaucoup d’amour! Je suis très fier de faire partie de cette sélection. Je suis devenu fan de chacun d’eux! Ce groupe sera toujours dans mon cœur », explique Neymar dans des propos retranscris par RMC Sport.
La conversation avec Marquinhos. « Un penalty ne changera pas ce que je pense de toi ». Le défenseur lui répond: « Je voulais vraiment bien faire les choses, putain… penser que ce penalty est un obstacle dans notre rêve. Mais allons-y, nous devons être forts, se donner du temps et voir ce que le football nous réserve encore. »
La conversation avec Thiago Silva. « Je voulais vraiment donner cette coupe », dit Neymar et l’ancien capitaine du PSG lui répond qu’il a « tout le temps envie de pleurer. Frère, ça fait encore plus ch… que je ne l’imaginais. Je ne peux pas le supporter. Je ne peux pas croire que nous avons perdu. Je ne peux pas le croire. Chaque fois que je me souviens, ça me donne envie de pleurer. »
La conversation avec Rodrygo. « Désolé pour tout et pour avoir report ton rêve aussi, j’espère que tu vas continuer avec nous, pour partir en conquête ensemble, bien sûr si c’est le mieux pour toi », écrit le joueur du Real Madrid. Neymar lui répond: « pourquoi tu demandes pardon, tu es fou? Seuls ceux qui frappent ratent et tu es un as. Mais ensuite, je vous apprends à frapper. »
