À 36 ans, le champion portugais Cristiano Ronaldo est au sommet du football mondial dominant les records les plus fous des joueurs légendaires comme ceux de Pelé et Bican.
Dans ses colonnes parues ce mardi 09 février 2021, le célèbre journaliste italien Mario Sconcerti a fait les éloges du quintuple Ballon d’Or, en affirmant qu’il est le meilleur attaquant de l’après Guerre.
Mario Sconcerti: « Cristiano Ronaldo a mis fin à la poursuite contre Pelé dans le classement des buteurs universels, mais c’est une mauvaise course. C’est comme se demander qui était le meilleur entre Galilée et Fermi, l’un a inventé la science moderne, l’autre partie de celle du futur. Le temps change tout: le terrain, la forme de la balle, la chimie de son tissu. Quand Pelé jouait, c’était encore des ballons de football en cuir avec une chambre à air. Lorsqu’il pleuvait, le poids doublait, passant de quatre onces et demie à presque un kilo.
Aujourd’hui c’est du cuir artificiel, léger et imperméable, plus rapide, moins prévisible dans la trajectoire. Le physique des joueurs a changé. Il a gagné 10 centimètres de hauteur et 10 kilos de poids. Pelé a été l’inventeur du nouvel objectif, le spectacle qui a servi de cadre à la reconstruction du monde, de l’Europe au Japon. Émerveillé et gagné lors de la première Coupe du monde diffusée à la télévision, c’était une véritable apparition, une publicité universelle avec le devoir de s’amuser. Il a raconté des choses qui font maintenant l’histoire mais plus l’émotion. Le football ne vit presque que dans le présent. Un jeu suffit pour annuler l’autre. Il y a trop de nouvelles pour pouvoir se souvenir. Le passé n’a pas d’importance. Baggio s’est arrêté depuis plus de 15 ans, beaucoup de gens me demandent s’il était vraiment bon. Ils ne s’en souviennent plus. Cela dit, Cristiano Ronaldo était à mon avis le meilleur attaquant de l’après-guerre. Je ne me souviens pas d’autres attaquants qui avaient sa constance dans les scores et sa simplicité de conclusion. Ronaldo ne dribble pas, il évite. Il ne va pas au-delà de l’adversaire, il l’évite avec sa feinte pour revenir à droite »