L’actualité sportive est toujours occupée par ce qui est devenu désormais l’affaire Vinicius. En effet, les avis, tout aussi divergents, continuent d’animer les débats. En témoigne les dernières sorties de Pep Guardiola et Xavi Hernandez qui ne sont pas d’accord sur un point.
Victime d’insultes racistes face à Valence, Vinicius a vu l’affaire prendre une tournure inattendue et dépasser les frontières espagnoles. Des politiques aux joueurs, ils ont été nombreux à apporter leurs soutiens au footballeur brésilien. De quoi relancer complètement le débat sur comment éradiquer le racisme dans le monde footballistique. Pep Guardiola, en prélude du match entre City et Brentford, n’a pas pu échapper à cette interrogation.
Le coach espagnol de Man City avait affirmé ce vendredi qu’il était “peu optimiste” concernant l’évolution des mentalités vis-à-vis de la question et que la donne changerait. Un avis qui n’a pas du tout convaincu Xavi, qui a déclaré en conférence de presse que: «Je ne suis pas d’accord avec Pep, a rétorqué le coach du FC Barcelone, interrogé sur le sujet. C’est une question d’éducation des gens et des nouvelles générations. Si nous restons comme nous sommes, nous n’avancerons pas. Mais si l’autre jour le match avait été arrêté et que les spectateurs avaient dû rentrer chez eux, nous avancerions. L’insulte n’est pas normale. C’est l’affaire des instances, des fédérations, du gouvernement, de LaLiga».
Et pour lutter efficacement contre le racisme, le coach champion d’Espagne a une idée précise et concise. D’abord, il avait soutenu que : «De manière générale, malheureusement, il y a toujours eu des cas de racisme dans le football et c’est dommage que cela se produise en 2023, avait-il déploré avant le déplacement à Valladolid (défaite 3-0). Tout acte de racisme doit être condamné. Ici, il n’y a pas de boucliers, ce sont des personnes, et les actes de racisme comme celui de Vinicius à Mestalla doivent être condamnés».
Puis, de demander que : «S’il y a des insultes, on arrête de jouer. C’est un message au président de la Liga ou de la Fédération. Il faut mettre un terme à cela. Aucun enseignant n’est insulté, aucun travailleur n’est insulté. Allez insulter un ouvrier et vous verrez ce qui vous arrivera, une brique vous tombera sur la tête. Je n’ai pas à supporter toutes sortes d’insultes et de grossièretés pendant mes heures de travail. J’ai toujours pensé cela. Maintenant que je suis entraîneur du Barça et que j’ai plus de pouvoir médiatique, je profite de l’occasion pour le dire.»